]Le Gain ou la perte de poids en énergétique chinoise
La gestion du poids est un élément stratégique incontournable pour tout sportif, largement au même titre que l’entrainement en lui même !
Cette gestion constitue un aspect essentiel particulièrement dans les sports à catégories de poids (aviron, haltérophilie, boxe, le judo et autres arts-martiaux, la lutte…). Quelques grammes de trop signifient changements de catégorie ou disqualification, quelques grammes en moins lors de la pesée peuvent hypothéquer sérieusement les chances de victoire.
Mais pas seulement…dans de nombreuses autres disciplines, la baisse du poids est un facteur de performance puisque le rapport poids/puissance est un critère déterminant afin évaluer le potentiel d’un sportif. Si le poids baisse, ce rapport augmente. Dans les sports d’endurance entre autre, la performance passe donc par la notion du poids ainsi que du pourcentage de masse grasse qui doivent être optimaux. Les cyclistes (en particulier les grimpeurs), les coureurs de fond, les triathlètes, doivent être eux aussi vigilants pour être à leur poids idéal car il y a une notion capitale de déplacement du poids total du sportif.
Même au sein de sports longtemps réservés aux « costauds », tels que hockey-handball-rugby-ou « toutes catégories », on a pris conscience que du poids pour du poids n’était pas forcément intéressant mais qu’il fallait avant tout un muscle moins gras, plus tonique, plus dynamique, plus endurant, donc avec moins de masse grasse.
D’autre part beaucoup de femmes et de jeunes sportives subissent un dictat parfois très dangereux pour leur santé afin de performer dans leur discipline, la natation synchronisée-la danse-la gymnastique-le fitness par exemple, la notion d’esthétique et de morphotype y occupant une place centrale.
Notons de plus qu’un excès de poids favorise grandement le risque de blessure et notamment de problèmes articulaires.
Attention, perte de graisse n’est pas forcément synonyme de perte de poids. La perte de poids durant un régime anti-graisse n’est ni systématique ni immédiate car on accompagne très fréquemment la réduction calorique alimentaire d’exercices sportifs dans l’optique de bruler le plus de calories possible. Cela s’avère être très efficace car le métabolisme basal est ainsi fortement stimulé. Cela provoque alors une prise de masse maigre et donc une prise de poids, le muscle étant bien plus dense et lourd que le gras.
De ce fait on s’affine mais en même temps on s’alourdit, la répartition masse grasse-masse maigre changeant au profit des muscles. L’évaluation approximative de cette différence de densité entre les muscles et la graisse est de 18%.
De nombreux athlètes se considérants encore trop gros/trop lourds, bien qu’ils aient parfois déjà atteint leur poids optimal, sacrifient leur masse musculaire, leur force, leur performance et malheureusement souvent leur santé en désirant à tout prix atteindre rapidement un poids irréaliste.
En effet la diminution accentuée de calories risque fortement d’engendrer la perte de masse musculaire ainsi qu’un ralentissement métabolique.
Une diminution brusque du poids par déshydratation ou réduction de la consommation de liquide, représente donc une perte d’eau. Cela aura pour conséquence de réduire l’endurance comme la force, et du coup sera préjudiciable pour la performance sportive globale de l’athlète.
Un performeur qui doit vraiment perdre du poids devra le faire pendant la phase de préparation générale, suffisamment en amont d’une compétition. L’objectif sera de ce fait d’éviter au maximum les incidences néfastes sur la performance, en favorisant la perte de graisse corporelle tout en préservant la masse musculaire ainsi que les autres caractéristiques physiques souhaitées.
La prise de poids tout comme la difficulté à mincir peut venir d’hypofonctionnements ou de blocages énergétiques au niveau de certains organes/systèmes tels que le foie ou la rate qui sont particulièrement impliqués, entre autre, dans le stockage des graisses et leur élimination. Le fait de lever ces blocages et d’effectuer une régulation énergétique permet à nouveau un fonctionnement correct de l’organisme et augmente les chances de mincir.
Dans un objectif de gestion du poids en milieu sportif, la médecine chinoise agira directement sur les organes et le système digestif pour améliorer le drainage des graisses, optimiser la digestion et réduire les stagnations abdominales. Elle s’attachera également à réduire la rétention de liquides grâce à la stimulation des reins, ou encore à réguler l’appétit en jouant sur la sensation de satiété.
Le but sera alors de réduire les réserves lipidiques de l’organisme, conserver la masse musculaire existante ainsi que tous les éléments minéraux, permettre une croissance/récupération tissulaire optimale, et fournir à l’organisme de l’énergie en quantité suffisante pour l’entraînement et les fonctions métaboliques normales, tout en créant un léger déficit de calories…..et ce de façon naturelle, harmonieuse, sans effets secondaires, et durable !
De plus en plus de sportifs et de Team devraient donc faire appel aux services d’u praticien en énergétique chinoise expert en milieu sportif. Il proposera alors des protocoles pour l’avant-le pendant-et l’après effort qui permettront la gestion du poids idéal en fonction du calendrier des entrainements, comme des échéances sportives. Il veillera également à maintenir un poids pendant l’intersaison avec une limite haute et une limite basse.
Cyril ALONSO
Directeur IEATC (Barcelone)